SADAKA…

par pelin
… est un mot qui mérite un article.
Depuis mon arrivée en Turquie, je n’ai pu m’empêcher de m’imprénier de cette culture complexe et pourtant si simple. Je me suis entendue dire des expressions à la turc (ATA SOZU), m’arrêter un instant et écouter le son des imams appelant à la prière, acheter des objets qui ne servent à rien, juste parce qu’on en trouve dans toutes les maisons (tu sais le plat à l’entrée de ton appart, j’en ai 6 de différentes couleurs!), mettre un mauvais œil à ma porte ou en avoir un sur mon porte clé et surtout, donner une pièce presque à chaque fois que je rencontre un malheureux.
Cette dernière pratique, je la faisais rarement en France. Lorsque je suis arrivée en Turquie, on m’a expliqué le concept de SADAKA (charité). Chaque pièce que tu distribues te revient en retour, soit une entrée d’argent importante te tombe dessus, soit tu es epargée d’un malheure qui aurait pu beaucoup t’embêter, soit tu vis une joie impromptue.
Je n’y croyais pas au début. Puis j’ai commencé à donner. Et j’ai reçu. 
Un accident de voiture évité, une dent qui a faillit cassée, une glissade qui aurait pu me tuer, un bus arrivé à l’heure (pour une fois!), un gros billet de 100 liras trouvé dans une de mes vestes.
Les bonnes actions amènent les bonnes actions. J’y ai cru, et j’ai vu.
Je ne le fais pas systématiquement, mais lorsque j’éprouve de la peine pour quelqu’un, je donne, sans rien attendre en retour. La bonne étoile veille alors sur moi, et je suis protégée même lorsque je suis sans danger.
La chaleur qui émane des turcs, cette bonté innée m’étonnera toujours. La première fois qu’un monsieur est montrée dans le bus et a demandé si quelqu’un avait un ticket en plus pour lui, 4 personnes se sont rués pour l’aider. Le jour où mon pneu a crevé, 3 voitures se sont arrêtés. Le jour où ma sœur s’est perdue dans la ville et que je n’étais pas disponible pour aller la chercher, 5 personnes l’on accompagné pour qu’elle trouve son chemin. Le jour où j’ai été malade au travail, on m’a directement amené les soins dont j’avais besoin. Et enfin, le jour où j’ai manqué de quelques sous pour prendre le bus, 4 personnes m’ont proposé de payer mon ticket.
Un cercle vertueux qui fait chaud au cœur. La Turquie, ce n’est pas ce que l’on croit. C’est un pays accueillant et plein de bonne volonté.
♥♥♥

Vous pouvez aussi aimer

3 commentaires

Audrey April 18, 2013 - 8:57 am

Ca me donne envie! <3
Moi aussi j'ai mon petit oeil en porte cle ramene de Turquie par le petit garcon a qui je faisais de l'aide aux devoirs car je n'y suis pas encore allee, ca sera pour cette fin d'annee ou l'annee prochaine Inch'Allah! 😉

Réponse
Pelmaaa June 4, 2013 - 12:22 pm

Audrey, c'est quand tu veux :))) je t'attends!

Réponse
liz parker May 19, 2014 - 11:33 pm

Ça ne m'étonne pas, les Turcs sont généreux 🙂

Réponse

Laissez un commentaire